JUSTE À MOITIÉ DÉVORÉE
d'Élize Ducange
Une adaptation théâtrale d’Élize Ducange et Gaëlle Héraut
Création 22/23
Le texte vient de paraître aux éditions Goater.
Les enfants ont tout sauf ce qu’on leur enlève.
Jacques Prévert
Jacques Prévert
Pour découvrir le teaser vidéo, c'est ici
La distribution
Avec :
élize ducange
,
gaëlle héraut
Photographies :
freddy rapin
Les photos
Les dates
Du 7 au 11 mars 2022
Résidence de création au Centre Culturel de la Ville Robert, à Pordic
centre culturel de la ville robert
-
, 22590 pordic (FR)
Le 3 décembre 2021
Maison du Livre de Bécherel
maison du livre
-
, 35190 bécherel (FR)
Il y a la parole vraie, de la parole vraie dans le poème. Le fait d’être au plateau, une plasticienne et une comédienne ensemble, donne une puissance singulière à l’histoire vécue, à toutes ses résonances.
L’espace est celui de l’atelier, il évolue au fil de ce qu’elle vit, elle, la femme, la poète, l’artiste qui travaille la terre, la fille restée sur terre - accompagnée de l’autre, l’autre intérieure, la soeur envolée d’un caillou, la disparue, et tout à la fois, la petite fille terrorisée cachée là encore…
EXTRAIT :
Par cet homme qui me touche, par les autres qui me demandent d’être ce rien en ne disant rien…
En me demandant de ne rien dire.
Trouver des mots pour tracer les contours, pour reprendre forme,
et des oreilles attentives pour pouvoir réapparaître, être, naître…
Des mots pour sortir du rien, du silence qui se confond avec le rien…
sous la cloche du non-dit mon rien grandit.
Se faire voler le corps et arracher la langue.
Ne pas déranger
Ne pas exister
Se soumettre à la violence
Se soumettre à la souillure
Se soumettre au silence
Tout doit rester ce qu’il est
Je ne dois pas bousculer de ce qui se dit de l’équilibre.
(…)
Dans les nuits noires de mon enfance
Je tremble et j’attends.
On peut mourir sans bruit
On peut mourir chaque nuit
Et tourne la tête et le corps
De ce vol, de ces viols.
Fidèle au premier chaque fois
S’échapper de soi
Et que le vide se fasse.
Un jour je partirai vers des soleils certains
Un jour…
Coproduction : Compagnie l'Aronde et la Maison du Livre de Bécherel.
Avec le Soutien du Centre Culturel de la Ville Robert à Pordic, et de Rennes Métropole
Affiche : Élize Ducange
Photographies : Freddy Rapin
L’espace est celui de l’atelier, il évolue au fil de ce qu’elle vit, elle, la femme, la poète, l’artiste qui travaille la terre, la fille restée sur terre - accompagnée de l’autre, l’autre intérieure, la soeur envolée d’un caillou, la disparue, et tout à la fois, la petite fille terrorisée cachée là encore…
EXTRAIT :
Par cet homme qui me touche, par les autres qui me demandent d’être ce rien en ne disant rien…
En me demandant de ne rien dire.
Trouver des mots pour tracer les contours, pour reprendre forme,
et des oreilles attentives pour pouvoir réapparaître, être, naître…
Des mots pour sortir du rien, du silence qui se confond avec le rien…
sous la cloche du non-dit mon rien grandit.
Se faire voler le corps et arracher la langue.
Ne pas déranger
Ne pas exister
Se soumettre à la violence
Se soumettre à la souillure
Se soumettre au silence
Tout doit rester ce qu’il est
Je ne dois pas bousculer de ce qui se dit de l’équilibre.
(…)
Dans les nuits noires de mon enfance
Je tremble et j’attends.
On peut mourir sans bruit
On peut mourir chaque nuit
Et tourne la tête et le corps
De ce vol, de ces viols.
Fidèle au premier chaque fois
S’échapper de soi
Et que le vide se fasse.
Un jour je partirai vers des soleils certains
Un jour…
Coproduction : Compagnie l'Aronde et la Maison du Livre de Bécherel.
Avec le Soutien du Centre Culturel de la Ville Robert à Pordic, et de Rennes Métropole
Affiche : Élize Ducange
Photographies : Freddy Rapin